mardi 30 avril 2013
lundi 29 avril 2013
Extraits d'un traité de pifométrie...
"3 Principes de la pifométrie
Jacques Perret, capitaine au long cours, a établi les trois
principes de bases qui régissent encore de nos jours la science pifométrique appliquée (voir [1]).
3.1 Premier principe
Le pifomètre est strictement personnel, inaliénable, attaché
à l'individu et inutilisable par autrui.
EXEMPLE La notion de "pétaouchnock" évoque, selon
le cas, le hameau voisin pour l'autochtone savoyard et la capitale du Costa Rica pour le normalisateur parisien.
3.2 Deuxième principe
Deux pifômes de sens contraire ne s'annulent pas.
EXEMPLE Les deux expressions « Ça fait une heure que je t'ai
dit de finir ton compte rendu » et « Ça ne fait pas une heure que je t'ai dit de finir ton compte rendu » induisent
de façon identique qu'un assistant va bientôt se faire remonter les
bretelles par son chef de secteur.
3.3 Troisième principe
Il n'y a rien d'intéressant à tirer d'une moyenne
pifométrique.
EXEMPLE La moyenne entre le bon bout de chemin et le sacré
bout de chemin est calculée comme étant le sacré bon bout de chemin, ce qui n'apporte aucune idée supplémentaire
quant à la longueur réelle du chemin."
Pour apprécier le document complet c'est par ici grosso modo.
K2R ®
"Chiotte vendéen" le support tourne dans un cylindre et l'accumulation de peintureS sur la paroi lui confère ce sobriquet. Ah! Oui c'était aux Sables d'Olonne il y a quarante-quatre ans.
dimanche 28 avril 2013
samedi 27 avril 2013
vendredi 12 avril 2013
lundi 8 avril 2013
dimanche 7 avril 2013
samedi 6 avril 2013
Steiner.
« Je n'arrive pas à comprendre comment le pire des hommes
peut créer une oeuvre d'amour. C'est une obsession maladive chez moi que de me
poser cette question. L'officier SS à la tête d'un camp, qui dans la journée
torturait à mort des déportés, et le soir écoutait des lieder de Schubert avec
ses enfants en leur lisant des poèmes de Rilke et de Schiller. Je ne comprends
pas et personne n'a pu m'expliquer, ni les lacaniens, ni les
déconstructionnistes, rien ni personne. Pas une tentative de comprendre le
grand mystère de l'âme humaine. Je ne crois pas au dédoublement du cerveau, la
partie archaïque et ... C'est de la blague. Si vraiment au bord de la fosse
près des chambres à gaz on a joué des partitas de Bach, permettez-moi cette
remarque d'une bêtise totale : pourquoi la musique n'a pas dit non ? Ça me
hante. J'ai 77 ans et je mourrai bientôt sans savoir. La musique n'a pas dit
non, la peinture non plus, la poésie n'a pas dit non. Ça reste la question
des questions. » Ceux qui savent la place que la musique
occupe dans la vie de Steiner prendrons l'exacte mesure, je l'espère, de ces propos.
« Ça reste la question des questions », en effet, que cette
question si scandaleuse, et pourtant si banale, de la cohabitation totalement
pacifique de l'esthète véritable et du salopard inexorable. Si tous
les salauds étaient comme les fantasmait le naïf Sartre, d'un bloc, mauvais des
pieds à la tête, souillés jusques en les plus hautes régions de leurs âmes,
bref, si tous les salauds étaient des cas désespérés, Georges
Steiner pourrait mourir en paix. D'évidence, il n'en est rien et même des pires
abjections humaines, il ne semble point permis de désespérer. Très souvent,
trop souvent, la fine pointe du Mal jouxte sans malaise la fine fleur de l'Art
– parfois même, et c'est en cela que le cas de Rebatet est passionnant,
l'amour, puisque c'est bien d'amour qu'il s'agit dans le chef-d'œuvre de ce
dernier, Les Deux Étendards. Car il s'agit bien de deux étendards,
totalement antinomiques (celui de l'Amour et de l'Art et celui du Mal) que
parvient cependant à brandir une seule personne, simultanément..."
http://amicusveritatis.over-blog.com/article-les-deux-etendards-de-lucien-rebatet-splendeurs-et-misere-du-catholicisme-98450460.html
Et un peu plus à voir.
Et un peu plus à voir.
vendredi 5 avril 2013
jeudi 4 avril 2013
mercredi 3 avril 2013
mardi 2 avril 2013
Inscription à :
Articles (Atom)