mercredi 30 mai 2012

mardi 29 mai 2012

ça bosse,ça bosse...

 


A la lecture des soutiens qui s'organisent avec ceux qui pensent que les luttes sont plus justes ailleurs, je soumets aux étudiants québécois (les vrais) avec l'aide d'Hara-Kiri une façon de pouvoir s'acquitter des frais d'admissions des universités de la "Belle Province". Les  étudiants pauvres,à savoir les boursiers, sociaux,au mérite, et les étrangers (pas ceux des émirats) devront être patient et espérer car les aides et bourses sont liées avec les résultats.
Bon courage les "gâtés". Pour le reste pas de soucis les places (les bonnes) sont déjà réservés.

lundi 28 mai 2012

pli, ou presque.


La semaine dernière au courrier cette enveloppe qui semblait sortir d'un lave-linge.
Machinalement je la pivote et apparaissent le nom et les coordonnées de mon ancienne "proprio"
Elle m'avait, à deux reprises, contacté par SMS pour m'informer qu'elle m'expédierai un chèque, parole tenue... J'ai cru un instant que c'était du liquide.

festival de Cannes, symbole du fric...


Simplet ,naïf,couillon curieux mélange de tout cela le Jean-Marc les déballages de fric, de cul, de faux-culs m'horripilent,en particulier ceux et celles qui font mines d'être dans un état identique. Mais parfaitement intégrés au dit système.
"Lumière" n'est pas le qualificatif que j'emploierai pour un grincheux bourdon, question de lux.

Aux arts, citoyens!


Taxé dans Siné-Mensuel...

Durant cinq ans. Nous, les dessinateurs de presse, les humoristes, sommes payés les Romano les Guéant, Lefebvre et autres Besson... et avons régu­lièrement fait les frais de la censure (Porte, Guillon,Siné).
  Pendant ce temps, étaient donc passés nos lointains cousins, les. Artistes contemporains ?
À l'époque de Dada, les satiristes faisaient pourtant bon ménage avec les artistes. Mais il y a belle lurette que ces derniers ont quitté le navire de la contestation et pour cause! En France, ils ne vivent quasiment que du denier public Ils sont bien intervenus timidement durant la campagne.Mais c'était juste pour réclamer des ronds (pétition en faveur de la création artistique à partir de 2012, etc.). Ils ne se préoccupent guère de la misère humaine ou des magouilles politiciennes. Ils ne s'indignent que quand on leur rabote leur petite rente.
   Pour ce qui est d'en croquer, tout leur fait ven­tre. L'argent, lui, n'a ni goût ni couleur. Du moment qu'ils peuvent continuer d'étaler leurs slips sales dans les musées, poser leurs fesses en résidence nourris, logés, flagornés, ou conter généreusement les affres de leur nombril (sacrée Sophie Calle!), le pognon des Frac, Drac, de la commune, du département, PS, UMP et pourquoi pas FN est tou­jours le bienvenu. En 2000, combien d'artistes autrichiens se plaignaient encore de Jorg Haider après qu'il eut augmenté leurs subsides ?  
  On en a même vu se mettre à le soutenir ouvertement.C'est pas Buren et ses bandes de 8,7 cm qui diront le contraire... Fin des sixties, l'homme aux rayures côtoie l'extrême gauche, puis dans les années 1980, il tem­père sa fougue lorsqu'il fourgue ses indispensables colonnes à Tonton (facture finale : 5 millions d'euros). À présent, totalement apolitique, il loue ses services de rayure professionnel à la maison Hermès.
L'art abstrait, ça sied à toutes les tendances, faut pas croire. Dans les années 1930, Goebbels lui-même était un grand amateur d'avant-garde. Quant aux futuristes, ils s'ébattaient gaiement sous Mussolini. Cessons de conférer à des bouses absconses, rondes ou carrées, un un quelconque contenu politique.
   Quand Picasso évoque Guernica, ce n'est pas en chiant dans une boîte de conserve ou en pondant une espèce d'abribus, tel le Mur de la paix (Champ-de-Mars, Paris), flanqué du mot paix en 32 langues, la belle affaire! Ainsi, l'auteur de ce chef-d'œuvre, Clara Halter, épouse de son mari et pâle épigone de l'artiste allemand Jochen Gerz, est-elle par tant de hardiesse devenue, en France, le parangon de l'art humaniste.
Trêve de persiflage, nous avons tout de même à nos côtés un contre-exemple : Ernest Pignon-Ernest.
   Quand je dis les « artistes » je parle pas de ces milliardaires dont il n'y a de toute façon rien à attendre. Les Koons, Murakami, Hirst, eux, jouent dans une autre cour et font leur beurre auprès des spéculateurs. Quoique monsieur Aillagon ne rechigne pas à mettre au pot avec force argent public pour leur en donner encore plus et valoriser en les exposants à Versailles les collections de son ami Pinault.
Non, je parle de nos grands artistes français, ceux qui vivent de nos impôts et dont on pourrait attendre un juste retour à l'endroit de leurs com­patriotes qui souffrent. Eux dont les croûtes encombrent tant d'obscurs sous-sols humides, que nous offrent-ils en échange de notre contribution à leur abondante production ? De nouveaux con­cepts, paraît-il, apparemment nécessaires aux insti­tutions qui les font sourdre. Vous voulez en savoir plus ? Demandez à l'artiste, qui vous répondra : « Je mène une réflexion sur les dimensions spatia­les du lieu que j'investis et dans lequel le specta­teur se faisant interacteur s'invite à une lecture synesthésique de mes dispositifs... » Une élégante manière de dire : « Va te faire enculer. »
Février 2010, la Chinoise Ko Siu Lan, en rési­dence aux Beaux-Arts de Paris, est invitée à y exposer. Elle tend des bannières à l'extérieur de l'édifice sur lesquelles on peut lire « travailler/ moins/gagner/plus ».
Devant tant d'audace, le directeur de l'école, Henry-Claude Cousseau, se monochrome litté­ralement le fond du calbute et ordonne sur-le-champ le démontage. Amusant, de voir tant de pleutrerie de la part de gens qui n'ont de cesse de revendiquer la « prise de risque ».

« L'artiste doit savoir prendre des risques », OK...

   Durant la campagne présidentielle de 2012, le collectif www.22avril-2012.net propose aux internautes de se photographier de dos puis de réaliser un poster à coller par-dessus une affiche électorale afin de « récuser le système de représentation politique » sans pour autant « mettre en avant de cause particulière ». On me permettra de douter de l'efficience d'une telle démarche.

Quel risque l’artiste prend-il donc à exprimer ses opinions?


   En 1972, l'Allemand Klaus Staeck, dans la veine de John Heartfield, réalise et placarde l'affiche : « Les riches doivent devenir encore plus riches. Votez chrétien-démocrate ». Et aux chrétiens-démocrates qui le menacent de porter plainte de préciser : « Si vous souhaitez que les riches ne deviennent pas plus riches,alors dite-le et je réaliserai une nouvelle affiche. »
   Ça a tout de même plus de gueule que les ges­ticulations plastico-artistico-contemporaines, non ? (Voir également Hans Haacke, artiste conceptuel engagé, dont justement, les concepts sont tout à fait limpides.)

Pourquoi sont-ils si mous?

   Je dois avouer qu'en tant que prof aux Beaux-Arts à Metz depuis douze ans, je suis parfois amer de constater que les enseignements se sont excessive­ment policés depuis que j'y étais moi-même étudiant.
En 2006, mon directeur d'alors avait tenté en vain de me censurer une expo intitulée Présidé-mentielles. « On ne parle pas de politique dans une école d'art », s'était-il emporté. Il était ensuite par­venu à me faire lourder, arguant qu'ils s'étaient reconnus, lui et son adjointe, dans une de mes BD (moi qui ne dessine que de jolis petits cochons)! Viré donc, avec plainte à l'appui (classée, forcé­ment), convocation chez les bourres, etc. L'arrivée de la gauche à la mairie avait ensuite permis ma réintégration.
Néanmoins, dans cette école comme dans tant d'autres, la mode est plus que jamais à se palucher
palucher le citron sur des concepts fumeux plutôt qu'à débattre des vrais problèmes. Ce qu'on demande aux élèves à présent, c'est de se prosterner devant des escrocs comme Beuys. Par contre, Francis Bacon, Lucian Freud, David Hockney, parce qu'ils savent peindre, sont bannis.
    Il faut savoir monter des dossiers de subvention, montrer sa trogne à tous les vernissages, cirer les pompes aux mécènes, faire du boulot d'animation dans les grand-messes, Nuits blanches et autres pince-fesses, faire les petites mains pour des clopinettes au Centre Pompidou (exemple : reproduire patiemment sur les murs au stylo bille les modèles de Sol Lewitt durant des semaines)... Mais surtout ne jamais chier dans la colle. Quant aux têtes blondes, elles semblent s'exécuter de bonne grâce. Les punks, les enragés, sont rapide¬ment bordures puis exclus. « Pas assez docile », ai-je déjà entendu dans la bouche d'un enseignant!
   Exit le dessin d'humour, la BD, le documentaire, le travail d'auteur en général, et le débat d'idées. Ce qui raille, dénonce, polémique est vulgaire. Aujourd'hui, les artistes en herbe doivent singer leurs aînés, pondre du sous-Boltansky, du sous-Raynaud, du sous-achin. La forme a définitivement bouffé le fond. On juge le travail d'un auteur sur la mise en page, la typo. Tout ça plaît bien au ministère, forcément, ça ne fait pas de vagues.

À coup sûr, si un Reiser se présentait aujourd'hui au concours d'entrée, il serait refoulé direct. Au fait, qui parlait de liquider l'héritage de 68 ? Je vous assure que dans les écoles d'art, ça ne fleure plus tout à fait l'atelier populaire.


                                                                                                                                           LINDINGRE

Siné Mensuel n°9 - mai 2012













vendredi 25 mai 2012

Bonne fête Sophie...

J' aime particulièrement cette photo prise sous la halle de Ste-Sévère. Le regard d'une fille en filigrane sur ce mât, que "François" dirigeât.

patience

donjon Chauvigny

un moulin qui tourne au sol...

nature

mardi 22 mai 2012

de beaux bonds pour les jambons...

décapotable avec un fauve dans le moteur, enfin pas très loin.

suèdois déraciné


Un de ces nombreux villages où l'on passe sans y songer. Parfois les rocades évitent bien des nuisances aux riverains et leur apporte une sécurité en évitant le passage de lourds convois.
De petits écrins s'y nichent pourtant comme ce Musée des Racines localisé à Thevet St-Julien (Indre) et la ferveur qui y est entretenue a un sympathique accent scandinave. Laurence expose des épreuves d'un temps passé, dit-elle... Je fais mine de la croire l'intemporelle.

PS: ne chercher pas la rocade elle n'existe pas, alors incontournable.

dimanche 20 mai 2012

jeudi 10 mai 2012

mardi 8 mai 2012

"le roi n'est pas mon cousin"

La "Cup" voyage, alors quand elle arrive chez les gamins...
(Admirez la palette de mimiques)
photo Marjorie.

lundi 7 mai 2012

bouts d'cul...

Gavroche.

fer du gras, non l'inverse...

Des "pattes à graisser" c'est la coutume mais des gonds, j'avoue j'avais pas vu.

Les palais s'ouvrent et les copains reviennent...


Voilà que des tiroirs se ferment et des placards s'ouvrent. La ferveur populaire est réelle et la gauche caviar a débouché le champagne et sorti les fines pâtisseries qui se fourguent à prix d'or.

Les « pues la sueur » et les « paluches à cambouis » auront une fois de plus été l'objet d'une drague de tout bord (du FN à Mélenchon) mais demain comme toujours leur taulier sera en face et la lutte est là.

Parader à la Bastille avec l'espoir d'entrées retrouvées sous les lambris dorés pour ceux qui ont fait de la résistance en faisant salon, qu'ils sachent que je les hais ,ils sont du même tonneau que leurs soi-disant adversaires. Du peuple ils s'en foute (à part pour les photographier, les exposer et les vendre).

Le lendemain de l'élection de mai 81 en bleu (propre comme tous les lundis) à 6h du matin dans l'atelier les flonflons de la rue ne nous atteignaient pas, certes nous avions le sourire mais avec le recule nous ne pensions pas à la trahison.

Hier dans l'isoloir les deux bulletins me filaient la gerbe.

Financièrement je n'ai pas les moyens pour en déposer une au « Mur des Fédérés » mais j'irai m'y lamenter.

Amer le bourdon me direz-vous... Je ne sais plus ou plutôt si.

"demain on rase gratis"

Même sous les aisselles...

pendant ce temps là...

samedi 5 mai 2012

te reverrai-je ?

le fil de ma vie...

Je lis ici où là que la mort surgie, belle découverte. Se plonger dans le passé, se réfugier dans des pensées ou citations de personnes qui renieraient peut-être leur propos ou écrits ? Pour ne pas pleurer ?
J'ai vécu pas mal d'années avec des semblables qui voulaient de moi que je fasse adhérer, intégrer des rangs à des gens. Je n'avais pas cette volonté.
Ces bobines de fil noir elles sont en moi,sur moi, sur les deuils que j'ai traversé. Ce fil n'aura pas lié les lèvres de ces cadavres comme dans un funérarium.

(bobines Thiriez, collection personnelle)

Nouveau club, nouveau parcours

Le piaf avait déjà quitté le nid depuis belle-lurette, Amiens, La Rochelle, pour ses études puis Nîmes, Montpellier, Lyon, Montélimar, Nancy, Metz pour des contrats temporaires. Aujourd'hui Bordeaux pour plus longtemps. Tu es aux anges toi qui adore les cannelés, tu en ramèneras à papa, dis, hein!

mardi 1 mai 2012

Merci Miss Soleil du Pont de Sully.

Timide je suis (ouais) mais en voyant cette charmante personne, je n'ai pas résisté.
Merci à elle. C'est vrai que cet après-midi était coloré mais les lunettes m'ont tapé dans l'oeil.
(je vous ai laissé le nom de ce blog, si vous passez par ici, bienvenue. Bzzz...)

Kawa fin.

(dessin & photo Loreleï)

"la ligne haricot-vert"

Younes, Brice, Liang retrouvailles.
(Photo Brice)

biologiste en herbe... au Parc de la Courneuve.

Plutôt ornitho, Simon  se pose toujours cette question : "comment font-ils pour leur manger les cuisses"?

Pile de sucres (le kawa #2)

C'est là que ça se corse...
(Dessin & photo Loreleï)