Il est des temps où ce noyau de cerise s'échappe, pourtant maintenu fermement entre le pouce et l'index nous jouons avec cette équilibre, qui soit le chassera ou le laissera enfoui dans la pulpe de nos doigts.
La maitrise semble parfaite et au gré d'une taquinerie nous visons sans détermination précise tel ou tel personne de l'assemblée.
Puis la lâcheté veut que l'on s'appesantisse vers la moins potentiellement dangereuse du regroupement,voulu ou subi. Des complicités ou alliances momentanées se construisent au détriment de l'isolé,du « hors norme » de ce groupe, il devient « Tête de turc » quand il conserve par chance un aspect humain au regard des pensionnaires de l'enclos.
L'engrenage et se déséquilibre l'amène au rang d'objet, il est dépersonnalisé, il n'est plus qu'une masse circulante au gré des flux. L'instable corps doit-être soumis à contentions dans ses contorsions, coins de murs ornés de grilles ou barreaux.
Une lecture un dessin et le noyau s'évade et si il ricoche sur un mur il vous revient en plein visage, au profond.
Il contient le fruit en se désagrégeant la continuité se répand dans sa diversité, parfois la coque ne cède pas et il navigue pour longtemps sur les creux et bosses.
Hier j'ai croqué quelques cerises, exorcisme, gourmandise plutôt.
4 commentaires:
Bon c'est le moment de participer à une oeuvre collective: le film de Laure et de laisser les noyaux de cerises en hibernation...
grosse moustache turque Bourdon
chic un anonyme... Voui j'ai une moustache, une barbe et pas un tif.
Laurence souvent les portes m'ont claquées au nez.
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