dimanche 27 novembre 2011
dimanche 20 novembre 2011
samedi 19 novembre 2011
GdB.
(Dessin et photo Loreleï)
Les gérants de manèges avec des chevaux de bois ont un gros avantage par rapport à ceux qui ont un manège dans un haras, c'est que leur chevaux ne mangent rien, ce qui limite beaucoup les frais de bouche.
Tout juste leur faut-il de temps en temps un peu de graisse dans les mécanismes qui leur permettent de monter et descendre lorsque le manège tourne.
Il est donc aisé de comprendre l'image que comporte cette expression, celui qui mange avec ces pauvres chevaux n'ayant pas plus à manger qu'eux.
Les lexicographes s'étant peu penchés sur cette expression, sa date d'apparition exacte n'est pas connue. Mais elle est citée dans "Lettres de mon soldat 1915-1916" publié en 1916 par Robert Wilden Neeser dans un ouvrage qui reprend les lettres écrites par un soldat français pendant la première guerre mondiale et envoyées à son correspondant américain.
« Sûrement que j’irai ! clama Sulphart. J’irai parce que je ne veux pas que l’escouade bouffe avec les chevaux de bois et que le gars m’a l’air foutu de choisir un morceau de barbaque comme moi de dire la messe. »
Roland Dorgelès - Les croix de bois
(source REVERSO)
Les gérants de manèges avec des chevaux de bois ont un gros avantage par rapport à ceux qui ont un manège dans un haras, c'est que leur chevaux ne mangent rien, ce qui limite beaucoup les frais de bouche.
Tout juste leur faut-il de temps en temps un peu de graisse dans les mécanismes qui leur permettent de monter et descendre lorsque le manège tourne.
Il est donc aisé de comprendre l'image que comporte cette expression, celui qui mange avec ces pauvres chevaux n'ayant pas plus à manger qu'eux.
Les lexicographes s'étant peu penchés sur cette expression, sa date d'apparition exacte n'est pas connue. Mais elle est citée dans "Lettres de mon soldat 1915-1916" publié en 1916 par Robert Wilden Neeser dans un ouvrage qui reprend les lettres écrites par un soldat français pendant la première guerre mondiale et envoyées à son correspondant américain.
« Sûrement que j’irai ! clama Sulphart. J’irai parce que je ne veux pas que l’escouade bouffe avec les chevaux de bois et que le gars m’a l’air foutu de choisir un morceau de barbaque comme moi de dire la messe. »
Roland Dorgelès - Les croix de bois
(source REVERSO)
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