vendredi 8 août 2014

quand maman nous racontait.

















"Ach! Ché engore pertu au gongours dé gasquettes, c'est Herman qui gagne touchours."


Drôle de "post" avec ces deux sinistres personnages. Jean-Pierre (mon frère) sur sa page FB avait mis un lien avec le site des archives départementales de Seine Saint-Denis où divers documents sont accessibles dont des photos. Jusqu’à là rien que de très normal.
Pour illustrer son article, un cliché d'Hitler à l'aéroport du Bourget (ville où notre père s'était installé, y fut veuf en 42 et se remaria en 44 avec notre future maman) accompagné d'une légende "Visite de courtoisie", sentiment que le criminel n'avait pas souvent l'occasion de manifester.
Maman nous avait raconté, la visite d'Herman Göring dans cette ville mais pour visiter "l'Electro" surnom donné par ses salariés (dont notre père et mère furent salariés, et moi plus tard) à la Cnie Electro-Mécanique, établissement qui possédait un savoir faire en matière d'ailetage sur rotor et stator de turbines à vapeur. Cette technologie est très voisine de celle utilisée sur les réacteurs d'avions dont le III eme Reich développa ce moyen de propulsion.
Et ma photo dans tout ça me direz-vous?
Maman lors de cette visite de Göring fut frappée par les tenues des hauts dignitaires nazis et de nous raconter "Quand j'ai vu sa casquette, j'ai tout suite su que c'était le chef." Alors me souvenant des commentaires de maman, des annotations qu'elle inscrivait sur les photos au stylo à bille (rouge svp, et merci photoshop) j'ai imaginé ce concours de casquette, où pour une fois la hiérarchie serait chamboulée.



2 commentaires:

michèle dassy a dit…

L'explication apporte beaucoup: elle est intéressante, touchante et amusante!

Je ne suis pas sûre d'y trouver une des origines de la passion de l'aéronautique, mais quand même ... Non?

le bourdon masqué a dit…

maman était "sauvageonne" et parfois gaffeuse mais elle a éduqué ces fils du mieux qu'elle pouvait,sans chi-chi une expression qu'elle utilisait souvent.
L'aviation était indissociable de nos jeunesse JP et moi. Les coupes de cristal "cisaillées" par les vibrations de tout ce qui passait au dessus du modeste pavillon de banlieue. La "Fête de l'aviation" était très populaire et tous les deux ans nous y traînions nos guêtres, aujourd'hui c'est le "Paris Air Show" réservé aux "pros" avec deux petits jours d'accès au publique qui sur le tarmac à du mal à se frayer un chemin. Je ne plains pas trop mon employeur me donne des invitations.
Une période sous les drapeaux dans l'armée de l'air, voici comment les virus vous tombent dessus.