L'épistolaire. Oh!

Hier ta missive trônait dans cet écrin de tôle que certains dénomme,boite aux lettres.
A sa vue mon coeur s'est emballé tel un fier mustang(cherche pas j'en ai pas)dans les plaines du grand ouest.
Cet ouest si particulier,surtout le nord-ouest,où tu résides à Rennes.Je n'ai jamais compris le choix de cet orthographe,Rennes.Non,Reine eu été plus senti,et de circonstance car je te sais dépensière,surtout pour satisfaire quelques caprices de ton entourage. A Bercy ton temple est fièrement posé sur la rive,son intérieur,m'a-t-on dit, est tout de marbre revetu,sans parler de cette plate-forme pour hélicoptère comme certains hôpitaux aimeraient en posséder.
Comme toujours tu obtiens ce que tu veux,avec patience et parfois autorité.Je ne t'en veux pas depuis le temps que nous nous fréquentons.
Ce matin je me suis rendu au bureau de poste,celui des Mainguy,tu sais avec son atmosphère rétro où l'on s'attend à voir arriver la bande à Bonnot à chaque instant.
J'y ai fait l'acquisition d'un timbre,tarif économique. Ne t'offusques pas du peu d'intérêt que je prête à la vitesse de ce courrier.Pour me faire pardonner comme de coutume je l'ai aspergé de mon parfum, tu le connais,Homme de Caron.puisse-t-il te satisfaire.
Au plaisir de te lire mon Trésor.
Ton Jean-Marc.